Remis en liberté conditionnelle par la Bail and Remand Court, l’ancien premier ministre Navin Ramgoolam a réalisé une conférence de presse ce dimanche 17 mai au square Guy-Rozemont à Port-Louis.
La défense de Navin Ramgoolam
Dans l’affaire de détournement de fonds qui pèse sur Navin Ramgoolam, l’ancien premier ministre tente de se défendre. "Il n’y a pas un iota de preuve contre moi. C’est clair que c’est une vendetta politique. Leur but est de me mettre à genoux. Ils peuvent faire ce qu’ils veulent, mais je resterai debout. Je défendrai ma réputation bec et ongles", a-t-il affirmé. Ayant été sujet à une seconde arrestation vendredi 15 mai dans l’affaire BAI-Bramer Bank, il a passé deux nuits en détention préventive avant d’être remis en liberté provisoire par la Bail and Remand Court.
Des pratiques policières excessives
Par rapport à cette nouvelle incarcération justement, l’ancien premier ministre pointe du doigt les pratiques de la police. Pour lui, c’est Roshi Bhadain qui est décisionnaire en tout et sir Anerood Jugnauth ne serait que l’exécutant.
Il fustige alors que les autres personnes impliquées dans l’affaire ont été libérées sur parole tandis qu’il a dû subir la détention. Questionné sur la façon dont il est traité, l’ex-premier ministre n’a aucun doute, pour lui " il est clair que c’est une vendetta politique ". Alors qu’une nouvelle requête a été adressée à ses avocats, lui demandant de se rendre au Central CID lundi 18 mai à 10 h 30 pour une nouvelle enquête, Navin Ramgoolam pense qu’il sera à nouveau arrêté.