Ce jeudi 18 septembre, la Française Aurore gros-Coissy a été entendue pendant une heure devant la Cour Suprême de Maurice avant que son procès ne soit de nouveau ajourné. Jugé pour trafic de subutex, la jeune femme a tenté de prouver son innocence en gardant la même ligne de défense. Elle affirme avoir été piégée par son ex petit-ami mauricien.
Accusée d’être au coeur d’un réseau de trafic de Subutex dans l’île soeur, Aurore Gros-Coissy a pu livrer sa version des faits ce jeudi devant la Cour Suprême de Maurice. Mais au bout d’une heure, son procès a de nouveau été ajourné.
La raison de ce report : l’avocat de la Française a souhaité fournir à la Cour Suprême un "relevé bancaire" afin de prouver que la jeune femme a retiré 1 700 euros en 2011 afin de payer son billet d’avion Paris-Maurice. Dans l’immédiat, cette pièce a été jugée non-recevable et le procès reprendra donc vendredi 26 septembre, une fois les vérifications nécessaires effectuées suite au dépôt de ce document.
Malgré cet ajournement, la jeune femme a toutefois pu commencer à s’expliquer. Aurore Gros-Coissy plaide non-coupable et continue de se défendre en expliquant avoir été piégée par son ex petit-ami mauricien, Kinsley Cornel.
Incarcérée à Maurice depuis 2011, cette jeune femme tente aujourd’hui de prouver son innoncence. Son avocat assure qu’elle ne savait pas que les boîtes de biscuits qu’elle transportait dans un colis contenaient 1 680 cachets de Subutex.
Dans cette affaire de trafic de subutex : l’ex-petit ami d’Aurore n’est pas inquiété mais la mère de ce dernier - Giantee Ramchum - est mise en cause car elle est accusée d’avoir réceptionné les comprimés de Subutex.
Ce procès a débuté depuis plus de deux semaines mais la Française doit encore patienter. Aurore Gros-Coissy comparaîtra de nouveau devant la Cour Suprême de Maurice vendredi 26 septembre.