Lors d’une récente déclaration, l’ancien directeur scientifique d’OceanGate a dévoilé une information importante. Une panne aurait frappé le submersible Titan quelques jours avant qu’il ne sombre tragiquement lors de sa mission d’exploration du Titanic, emportant avec lui cinq personnes.
Les auditions devant les garde-côtes américains apportent de nouveaux éléments sur l’accident du Titan.
Steven Ross, ex-directeur technique de la société OceanGate, a détaillé un incident majeur survenu lors d’une plongée précédente, soulignant ainsi les défaillances techniques du submersible. Il avait souligné un " dysfonctionnement sur la plate-forme qui a pris beaucoup de temps à être corrigé ". Toujours selon ce responsable, le submersible a été projeté hors de l’eau dans une position totalement inversée.
Les secousses violentes ont transformé l’intérieur du submersible en un véritable champ de bataille. Les passagers, dont Steven Ross, projetés dans tous les sens, ont lutté pour se maintenir. Le patron d’OceanGate Stockton Rush s’était " écrasé sur la cloison arrière " a raconté Monsieur Ross.
Ce désagrément technique, qui n’a pas mis en danger les passagers, a néanmoins duré une heure, provoquant une certaine agitation à bord. Steven Ross rapporte que Monsieur Russ était "contrarié" par l’incident.
Le dirigeant de la société qui fabrique des sous-marins touristiques figurait parmi les cinq personnes qui n’ont pas été retrouvées après l’exploration des restes du Titanic.
Le contact avec l’appareil a été coupé moins de deux heures après son implosion. Les recherches n’ont rien donné. Malgré une importante opération de sauvetage, le sous-marin s’est effondré, causant le décès de 5 personnes dont Pierre-Henri Nargeolet, un Français expert du Titanic.
L’accident a rapidement suscité de vives réactions sur d’éventuels manquements concernant la résistance du hublot à de telles profondeurs. Les proches du scientifique ont engagé des poursuites contre OceanGate, demandant 50 millions de dollars en dommages et intérêts.