Ces tensions sont apparues après qu’un étudiant pasteur s’est autoproclamé dirigeant d’une paroisse de la tribu de Roh.
Ce mercredi 04 novembre, la presse française relaie que plusieurs maisons, des voitures et un gîte touristique ont été brulés sur l’île de Maré… Des violences provoquées par l’"installation" controversée d’un pasteur.
"Quatre pelotons de gendarmes mobiles et l’antenne du GIGN" ont été déployés sur les lieux "pour préserver la sécurité des biens et des personnes", sachant qu’au moins une personne a été légèrement blessée. De son côté, le représentant de l’État en Nouvelle-Calédonie a appelé "chaque partie au calme et à la responsabilité dans le respect de la loi".
Ce conflit a débuté après qu’un étudiant pasteur s’est mis, dans des conditions controverses, à la tête de la paroisse de la tribu de Roh (nord). Cela a provoqué la colère de plusieurs habitants. "Un pasteur ne peut pas s’autoproclamer pasteur d’une paroisse comme ça, c’est ce qui a causé le problème actuel. Seul le comité régional ou le département des ministères est autorisé à le faire", a affirmé Höcë Var Kaemo, président de l’église protestante de Kanaky-Nouvelle-Calédonie.
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Entre 100 et 200 personnes sont, actuellement, évacuées de Maré vers Nouméa. "Ils n’ont plus rien chez eux, ils ont tout perdu, on essaie de leur faciliter les choses en apportant un accompagnement moral et en tentant au moins de les rapatrier", a expliqué Maryline Sinewami, la maire de Maré.
Par ailleurs, selon le parquet de Nouméa, une enquête a été ouverte pour destruction volontaire de biens par incendie ou moyen dangereux pour les personnes et violences volontaires avec arme, notamment jets de pierres, a indiqué le parquet de Nouméa.
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