Ce vendredi 3 mars, le Vanuatu est en état d’urgence, après un nouveau cyclone et un séisme de magnitude 6,5 au large de ce petit pays du Pacifique qui recense quelque 320 000 âmes.
Le tremblement de terre a eu lieu jeudi, à 10 kilomètres de profondeur sous la mer, au large de la grande île d’Espiritu Santo, indique l’Institut américain de géophysique (USGS). Une réplique de magnitude 5,4 a suivi le séisme. Par ailleurs, selon le Centre d’alerte aux tsunamis du Pacifique (PTWC) à Hawaï, il n’y avait pas d’alerte au tsunami après la première secousse.
Le Vanuatu a aussi dû faire face au cyclone Kevin. De ces faits, les autorités ont prononcé l’état d’urgence, selon le porte-parole du gouvernement, Joe Harry Karu, rapportent les médias français comme Le Point.
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Ishmael Kalsakau, le Premier ministre, a appelé les autorités à "aider les communautés à nettoyer et à empêcher la propagation de maladies", soulignant que l’état de catastrophe naturelle pourrait être déclaré.
Pour l’heure, aucune victime n’est à déplorer selon le porte-parole de la Croix-Rouge du Pacifique. Par contre, des centaines de personnes sont rassemblées dans des centres d’évacuation de Port-Vila, la capitale.
Quand le tremblement de terre a touché le Vanuatu vendredi, les habitants se sont enfermés chez eux alors que des vents violents arrachaient les toits des maisons, déracinant également les arbres.
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