Des images choquantes, diffusées sur les réseaux sociaux et dans la presse locale, semblent attester d’actes de cannibalisme sur cette île du Pacifique.
Ces faits ravivent des souvenirs douloureux d’un passé sombre.
La Papouasie-Nouvelle-Guinée, souvent associée à une nature luxuriante et à des cultures ancestrales, vient d’être secouée par un événement des plus macabres.
Des photographies glaçantes ont été publiées par un journal local : plusieurs hommes armés, gardant dans les mains ce qui semble être un membre humain découpé. L’une des images est particulièrement troublante : un individu lèche ostensiblement ce reste humain, le présentant à l’objectif. Ces clichés ont provoqué une onde de choc et de révulsion.
Le ministre de la Police, Peter Tsiamalili, a confirmé l’authenticité de ces images et a qualifié ces actes de « terrifiants ». Selon lui, ce drame serait né d’une violente dispute entre deux frères, qui a dégénéré en meurtre. Des villageois se seraient mêlés à la confrontation, entraînant un dénouement tragique.
Pour le ministre, ces actes représentent une grave menace pour les valeurs fondamentales de la société papouasienne. « Une telle barbarie ne nous définit pas en tant que peuple ou nation », a-t-il déclaré, soulignant l’importance de préserver l’unité nationale.
Si ces actes sont condamnés unanimement, ils rappellent un passé où le cannibalisme était pratiqué par certaines tribus de la région. Ces pratiques ancestrales, bien que marginales, ont longtemps été associées à l’image de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, nuisant à sa réputation.
Ces événements ont également des répercussions au-delà des frontières nationales. En avril 2024, le président américain Joe Biden avait évoqué la possibilité que son oncle, disparu en Papouasie-Nouvelle-Guinée pendant la Seconde Guerre mondiale, ait été victime de cannibalisme. Des déclarations qui avaient suscité une vive polémique et que le Premier ministre papouasien James Marape avait qualifiées de « confusion ».
Ces nouveaux faits divers viennent malheureusement renforcer certains stéréotypes et fragilisent l’image de ce pays qui cherche à se moderniser.