Selon la plus haute instance judiciaire, mercredi 27 avril, le gouvernement néo-zélandais a agi illégalement concernant ses contrôles aux frontières pour protéger le pays du coronavirus.
Mercredi 27 avril, la plus haute instance judiciaire a rendu son verdict. Elle a mis en cause l’agissement du gouvernement néo-zélandais concernant ses contrôles aux frontières pour protéger le pays de la Covid-19. "Le système avait privé certains citoyens du droit de rentrer chez eux durant la pandémie", a-t-elle estimé.
La juge de la Cour suprême, Jillian Mallon, a expliqué que le gouvernement n’avait pas permis de prendre en compte les circonstances personnelles de chaque citoyen sur le processus d’isolement et de quarantaine. "Le gouvernement avait agi de manière illégale, déraisonnable et en violation de la Déclaration des droits qui stipule que tout citoyen néo-zélandais a le droit d’entrer en Nouvelle-Zélande", a-t-elle ajouté.
Les "Grounded Kiwis", groupe militant en faveur de l’assouplissement des restrictions, ont amené cette affaire devant la Haute Cour de Wellington, au mois de février dernier. Selon eux, les Néo-Zélandais vivant à l’étranger ont été privés de leurs droits entre le 1er septembre et le 17 décembre 2021. En effet, une femme a été empêchée de rentrer chez elle pour enterrer son fils unique.
Par ailleurs, la Nouvelle-Zélande a rencontré une saturation des centres d’isolement et hôtels pour la quarantaine obligatoire. Des milliers de personnes n’ont pas ainsi pu obtenir de place. Cette obligation a été supprimée en mars 2022.
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