Les premiers cas de chikungunya ont été annoncés vendredi dernier. Le ministère de la Santé local a invité la population à lutter contre les moustiques en détruisant les gîtes larvaires.
Avec les 59 cas identifiés et 200 considérés comme suspects, la Polynésie française est passée au stade épidémique de chikungunya, rapporte aujourd’hui Le Figaro. Les premiers cas ont été annoncés par le ministère de la Santé local vendredi dernier.
Le gouvernement avait annoncé 15 premiers cas vendredi. Ils sont concentrés dans une commune du sud de Tahiti. Les autorités sanitaires espéraient juguler ce début d’épidémie en s’attaquant au moustique, son vecteur, par des pulvérisations d’insecticide dans les quartiers touchés.
Les mesures se sont avérées insuffisantes car, non seulement le nombre de cas a été multiplié par quatre, mais d’autres îles commencent à être touchées. Des patients ont notamment déclaré les symptômes du chikungunya à Tubuai, à Raiatea et sur l’atoll d’Apataki. À Tahiti, 11 communes du sud et de l’est sont désormais touchées.
La population a été invitée par le ministère de la Santé local à "se mobiliser contre l’ennemi numéro 1, le moustique" en détruisant les gîtes larvaires. Il a aussi indiqué qu’il avait commandé un "laboratoire de confinement P3" afin d’anticiper l’introduction du virus Ebola en Polynésie.