Une alerte à la dengue est déclenchée à Wallis et Futuna après l’identification d’un cas importé en provenance de Guyane. La confirmation du diagnostic a été faite après qu’un homme, fraîchement arrivé, a présenté des symptômes tels que fièvre et courbatures.
Le diagnostic du cas importé de dengue a été confirmé le 31 janvier 2024 à Wallis et Futuna, à la suite de la consultation d’un homme en provenance de Guyane. Le malade a manifesté des symptômes de fièvre et de courbatures, juste après son arrivée sur le territoire.
Selon la directrice adjointe en charge de la santé publique, Bernadette Worms, des mesures rapides ont été prises dès la confirmation du diagnostic. "Le laboratoire nous a prévenu que la personne avait la dengue et tout de suite on a envoyé quelqu’un pour faire l’enquête autour de lui et des gens qui étaient à l’hotel avec lui", a-t-elle expliqué. Les équipes de lutte antivectorielle ont immédiatement traité l’environnement où le malade a résidé.
La population est sensibilisée aux symptômes de la dengue, une maladie virale transmise par les moustiques. Fièvre, courbatures, maux de tête, fatigue, nausée et vomissement sont des signes à surveiller. Il est crucial de consulter un professionnel de santé en cas d’apparition de ces symptômes et de s’abstenir de prendre de l’aspirine avant la consultation, en particulier en raison des risques liés à la dengue hémorragique.
Ainsi, de nouvelles mesures sont mises en place pour les passagers en provenance de Polynésie Française et des Antilles Guyane. Tous les arrivants devront fournir des informations au service phytosanitaire à leur entrée à Wallis et Futuna pour éviter de nouveaux cas importés.
Les autorités rappellent l’importance des mesures préventives, telles que la destruction des contenants d’eau stagnante et l’utilisation de répulsifs contre les moustiques. Actuellement, deux types de dengue circulent en Guyane, la dengue 2 et la dengue 3. Les plus récents cas de dengue de type 2 sur le territoire remontent à juin 2021. En revanche, en ce qui concerne la dengue de type 3, cela fait plus de 30 ans qu’aucun cas n’a été signalé sur le territoire.
Selon Bernadette Worms, directrice adjointe en charge de la santé publique, cette situation pourrait représenter un risque accru, car la population est décrite comme "naïve." Cela signifie qu’elle ne dispose d’aucune immunité ni d’anticorps contre ce type spécifique de dengue.
Source : La1ere.francetvinfo.fr