En Nouvelle-Zélande, une femme de 42 ans a été déclarée coupable, mercredi 16 août, du meurtre de ses trois filles, une petite de six ans et des jumelles de deux ans. Elle faisait face à une dépression post-partum.
Ayant invoqué des troubles mentaux en sa défense, Lauren Dickason, âgée de 42 ans, a été jugée coupable du meurtre de ses trois jeunes filles, d’après le NZ Herald, lors de sa comparution mercredi devant le tribunal de Christchurch en Nouvelle-Zélande. Au cours de quatre semaines, les membres du jury ont pu plonger dans la vie de cette mère et essayer de comprendre la dépression qui la tourmentait au moment des tragédies. Bien qu’elle n’ait jamais contesté les accusations, l’essentiel de ce procès reposait sur la question de déterminer si cet acte relevait d’une démence totale ou d’un infanticide intentionnel, rapporte RmcCrime.Bfmtv.
Pour justifier l’assassinat de ses trois filles (Karla et Maya - deux ans, et Liané - six ans), la quadragénaire a avancé qu’elle était aux prises avec une dépression post-partum, et qu’elle ne parvenait plus à gérer ses responsabilités de mère. "Cette femme était déprimée et elle devenait de plus en plus déprimée", selon le psychiatre qui l’a suivie. Et "elle est arrivée à une situation où elle a décidé qu’elle devait se suicider et que ses enfants seraient mieux morts".
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Désespérée, Lauren Dickason a envisagé différentes méthodes pour mettre fin à sa vie, révèle son historique sur Internet. Elle a tenté d’étouffer ses filles avec des colliers de serrage, avant de les étouffer avec un oreiller, les plaçant ensuite dans leur lit. Son mari a tragiquement découvert les trois enfants décédées, alertant les secours et la police. La mère, elle, a essayé de se suicider, mais son plan n’a pas fonctionné.
Le tribunal a jugé qu’elle avait tué ses enfants de façon préméditée, car elle était "irritée par la façon dont ses enfants faisaient obstacle à sa relation avec son mari". Lauren Dickason risque la perpétuité.
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