D’après des publications du suspect principal sur les réseaux sociaux, les fusillades en Nouvelle-Zélande auraient été préméditées.
Selon la police néo-zélandaise, le bilan provisoire de l’attaque de deux mosquées de Christchurch ne cesse de s’alourdir. Jusqu’ici, près d’une cinquantaine de personnes ont été tuées dans ces fusillades.
Des personnes présentes dans ces mosquées ont apporté leurs témoignages. Un Palestinien a raconté avoir entendu trois coups de feu rapides et après quelques secondes, les tirs ne s’arrêtaient plus. "Cela devait être une arme automatique, personne ne pourrait appuyer sur la gâchette aussi vite", a-t-il estimé en disant avoir vu des gens couverts de sang. "Un homme a été abattu d’une balle dans la tête", a raconté ce témoin horrifié.
Sur le site internet d’information Stuff.co.nz, un autre témoin a relaté qu’il a vu sa femme morte devant la mosquée Masjid al Noord. Plusieurs enfants font partie des victimes, précise Europe 1.
Le commissaire Mike Bush a affirmé que "quatre personnes sont en garde à vue, trois hommes et une femme". Le Premier ministre australien a annoncé que le tireur était un "terroriste extrémiste de droite et violent" de nationalité australienne.
Agé de 28 ans, il aurait préparé minutieusement cette attaque car il a filmé la tuerie et a partagé en direct sur les réseaux sociaux.
Sur cette séquence, on le voit entrer dans l’une des mosquées et tirer sur les fidèles depuis le portail puis il a déambulé dans les pièces en tirant. Ensuite, il a pris sa voiture et s’est dirigé vers une deuxième mosquée tout en continuant le massacre. Par ailleurs, il a publié un long manifeste de 73 pages où il a évoqué le nom du terroriste norvégien Anders Breivik et du Président américain. D’ailleurs il considère ce dernier "comme symbole du renouveau de l’identité blanche", selon RTL.
Devant cette violence sans précédent, la Première ministre de Nouvelle-Zélande, Jacinda Ardern a annoncé que son pays a connu "l’une de ses journées les plus sombres". En dénonçant ces attaques inédites, elle a souligné que les victimes pourraient être des migrants ou des réfugiés. "Ils ont choisi de faire de la Nouvelle-Zélande leur pays, et c’est leur pays. Ils sont nous. La personne qui a commis cette violence contre nous ne l’est pas", a-t-elle déploré.
Réputée pour son faible taux de criminalité, la Nouvelle-Zélande est très affectée par cet événement.