Selon le secrétaire adjoint du ministère de la Défense, Tony Dalton, "le règlement final négocié sera dans les limites de ce prix", c’est-à-dire jusqu’à 5,5 milliards de dollars australiens (3,7 milliards d’euros).
D’après des responsables ce vendredi, l’Australie devra payer jusqu’à 5,5 milliards de dollars australiens (3,7 milliards d’euros) pour avoir rompu l’accord avec la France sur la fourniture de sous-marins. Le pays a en effet choisi d’acquérir des modèles américains ou britanniques à propulsion nucléaire. "Les contribuables devront donc débourser 5,5 milliards de dollars pour des sous-marins qui n’existent pas ?", s’est interrogée la sénatrice Penny Wong lors d’une audition à Canberra. "Le règlement final négocié sera dans les limites de ce prix", lui a répondu le secrétaire adjoint du ministère de la Défense, Tony Dalton sur le récit de BFMTV.
Le Premier ministre australien Scott Morrison a mis fin à un contrat avec le groupe français Naval Group en 2021 pour l’acquisition de sous-marins à propulsion classique (diesel). Il a alors opté pour les alternatives à propulsion nucléaire dans le cadre d’un accord de sécurité historique avec Washington et Londres. D’après un sénateur de l’opposition vendredi, les responsables de la Défense ont justifié l’abandon de l’accord français en raison d’un prix élevé. Précédemment, Scott Morrison avait déclaré que le choix des sous-marins à propulsion nucléaire était motivé par le fait que la Chine affirme davantage ses revendications sur la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale.
Après la rupture du contrat, le chef de l’Etat Emmanuel Macron a accusé le dirigeant australien d’avoir menti sur l’avenir de ce contrat d’une valeur initiale de 50 milliards de dollars australiens (31,8 milliards d’euros).
Lire toute l’actualité dans le monde