La Papouasie-Nouvelle-Guinée a dénoncé l’inefficacité des sommets climatiques pour les pays vulnérables.
La Papouasie-Nouvelle-Guinée a annoncé qu’elle n’assistera pas à la COP29, prévue du 11 au 22 novembre à Bakou, Azerbaïdjan. Pour Justin Tkatchenko, ministre des Affaires étrangères, cette conférence est une "perte de temps totale" en raison des promesses non tenues et du manque d’actions concrètes pour les pays vulnérables. Selon lui, les financements promis se perdent dans des cabinets de consultants plutôt que de soutenir les pays les plus exposés aux effets du changement climatique.
La position de la Papouasie-Nouvelle-Guinée est soutenue par plusieurs États insulaires du Pacifique, comme Tuvalu et Kiribati, qui subissent directement les effets de la montée des eaux. Face à l’inaction des grandes puissances, la Papouasie-Nouvelle-Guinée préfère explorer des accords bilatéraux avec des nations qui partagent ses préoccupations, notamment avec Singapour. Justin Tkatchenko est convaincu que ces coopérations seront plus efficaces que les sommets internationaux pour répondre aux urgences climatiques.
Riche en ressources naturelles et dotée de la troisième plus grande forêt tropicale au monde, la Papouasie-Nouvelle-Guinée subit les conséquences du réchauffement. Aux côtés de quatre autres nations du Pacifique, elle a porté une action devant la Cour internationale pour contraindre les grands pollueurs à assumer leurs responsabilités.
Source : Information.tv5monde.com