Pour la première fois depuis les attaques du 15 mars 2019, Brenton Tarrant était présent dans le tribunal pour son procès. Dans un récit glaçant, le procureur, Barnaby Hawes, est revenu sur les faits.
Le suprémaciste blanc Brenton Tarrant est reconnu coupable de 51 meurtres, de 40 tentatives de meurtres et d’un chef d’accusation de terrorisme dans des attentats contre deux mosquées en 2019 en Nouvelle-Zélande. Le procès de cet Australien de 29 ans est entré dans sa dernière ligne droite ce lundi 24 août. Alors que le tueur a assisté aux précédentes audiences par vidéoconférence dans sa prison de haute sécurité d’Auckland, il a été aperçu dans le tribunal ce lundi. Pour la première fois depuis les attaques du 15 mars 2019, il se trouvait dans la même pièce que les survivants et les familles.
Le procureur, Barnaby Hawes, a rapporté les faits, en déclarant que Brenton Tarrant s’était rendu dans les mosquées "dans le but de tuer un maximum de personnes", rapporte Franceinfo. Dans un récit glaçant, il est revenu en détails sur ce jour cauchemardesque où des femmes, des hommes et des enfants ont été assassinés. La tuerie a été filmée et retransmise en direct sur les réseaux sociaux. Certaines victimes ont supplié le suprémaciste blanc, mais il les a totalement ignorés.
Équipé de plusieurs armes semi-automatiques, Brenton Tarrant a roulé de Dunedin à Christchurch. Selon le procureur, il avait en sa possession des chargeurs de rechange remplis de munitions et des jerricans "pour incendier des mosquées". Selon Barnaby Hawes, il éprouvait un regret de ne pas l’avoir fait. Le suprémaciste blanc a choisi de ne pas prendre un avocat, mais d’assurer seul sa défense. Le tribunal de Christchurch doit rendre son verdict jeudi.
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