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La ville néozélandaise de Christchurch a annoncé qu’elle allait se séparer de son ‘sorcier’, Ian Brackenbury Channell, salarié de la mairie depuis plus de deux décennies. A 88 ans, il faisait le show sur les places publiques depuis le milieu des années 70.
Dans les années 80, Ian Brackenbury Channell s’est vu décerner le titre "d’œuvre d’art vivante". En 1990, le Premier ministre de l’époque, Mike Moore, l’a officiellement proclamé sorcier de Nouvelle-Zélande. Huit ans plus tard, l’homme a été engagé par la mairie de Christchurch. Comme le rapporte France Info, il percevait environ 10 000 € par an pour se produire, une heure quotidiennement sur la place de la cathédrale, faire quelques shows, et prendre des photos avec les touristes.
Cette décision de la ville de se séparer de lui attriste l’octogénaire. "J’ai fait le sorcier pendant vingt ans avant même qu’ils ne m’offrent un titre honorifique, titre qu’ils m’ont remis car ils voulaient que je reste et je l’ai accepté", a-t-il déploré dans des propos rapportés par le média français cité plus haut. "Aujourd’hui, ils ne veulent plus de moi mais franchement, leur avis m’importe peu. Ils ne connaissent rien à l’art, rien à la magie, la religion ou la philosophie", a-t-il poursuivi.
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Ce licenciement, Ian Brackenburry Channell l’a en travers de la gorge. "Ce ne sont que des bureaucrates ternes qui n’aiment pas que je sois différent", a-t-il exprimé, et "ils m’accusent aussi de ne pas être issu de la diversité, pourtant, je suis l’homme le plus divers de Nouvelle-Zélande".
Toutefois, le ‘sorcier’ compte bien continuer ses activités, puisqu’avec cette nouvelle, couverte par les médias du monde entier, il est plus célèbre que jamais ! "Maintenant je suis célèbre dans le monde entier et le conseil municipal est la risée de tous. Quelles chances ont-ils d’arrêter un sorcier ? Aucune !", a lancé le ’sorcier’ avec sarcasme.
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