Ce mercredi 7 décembre, la justice néo-zélandaise a retiré temporairement la garde d’un nourrisson dont les parents s’opposaient à une opération chirurgicale d’urgence craignant qu’il ne reçoive du sang de donneurs vaccinés contre la Covid-19.
Un tribunal en Nouvelle-Zélande a ordonné que ‘Baby W’, 6 mois, soit mis sous tutelle partielle le temps d’une opération chirurgicale. L’enfant souffre de sténose valvulaire. Ses parents ne voulaient pas de cette intervention car ils exigeaient que le sang qui pourrait être transfusé à leur enfant provienne de donneurs qui n’ont reçu aucun vaccin à ARN messager contre la Covid-19. "La question primordiale est de savoir si le traitement proposé est dans l’intérêt supérieur (du bébé)", a précisé La Haute Cour de justice d’Auckland dans un communiqué, rapportent les médias français comme France 24.
Désormais, l’enfant est sous la "tutelle médicale de la Cour" jusqu’à la fin de l’opération, et à son rétablissement. Ce qui correspond au plus tard à fin janvier. Il faut savoir que les parents ont toujours officiellement l’autorité sur le bébé, excepté tout ce qui concerne les soins médicaux.
> Sur le même sujet : Nouvelle-Zélande : des parents, craignant du "sang de vacciné", refusent l’opération de leur bébé
L’affaire a bouleversé la Nouvelle-Zélande. Mike Shepherd, porte-parole de l’agence de santé, a dit qu’il s’agit "d’une situation difficile pour toutes les personnes impliquées". "La décision de présenter une demande comme celle-ci au tribunal est toujours prise en tenant compte de l’intérêt supérieur de l’enfant", a-t-il précisé.
De son côté, après l’annonce de la décision judiciaire, Liz Gun, célèbre militante antivaccins, a demandé aux personnes venues soutenir la famille de faire pression sur la Première ministre Jacinda Ardern pour qu’elle intervienne en leur faveur.
> Toute l’actualité internationale sur LINFO.re