Le Parlement a décidé de diffuser en boucle des titres comme "Baby Shark" et la "Macarena" pour obliger, en vain, des manifestants contre la vaccination à se disperser.
Pour disperser des centaines de manifestants antivax, qui depuis maintenant une semaine campent sur les pelouses du Parlement néo-zélandais à Wellington, le Parlement a pris l’initiative de diffuser en boucle dimanche 13 février des morceaux musicaux.
Avec la diffusion à tue-tête des titres comme ’Baby Shark’, ’Macarena’ et ’Mandy’, les parlementaires ont espéré assommer les manifestants et les pousser à quitter le lieu de campement. Mais cette méthode a eu l’effet inverse, les manifestants contre la vaccination anti-coronavirus se sont mis à danser dans la boue sur les morceaux entêtants censés les faire partir, rapporte Francetvinfo.fr.
“Baby Shark”, mud, straw and dancing at the Parliament Grounds Occupation pic.twitter.com/bQEK0rV50I
— Bryce Edwards (@bryce_edwards) February 12, 2022
Le chef de la police de Wellington (capitale néo-zélandaise), Corrie Parnell, a partagé sa désapprobation quant à cette méthode du Parlement. Pour ce responsable, diffuser des airs dansants ne contribuent qu’à renforcer la détermination des manifestants de se mobiliser et de continuer à camper devant le Parlement.
Corrie Parnell a déclaré au micro de la Radio New Zealand : "Ce ne sont certainement pas des tactiques ou des méthodologies que nous approuverions, et nous aurions préféré que cela ne se produise pas". Pour rappel, la police locale a tenté jeudi dernier de dégager les pelouses par la force. Une méthode qui a entrainé des heurts entre les manifestants et la police qui a procédé à plus de 120 arrestations.
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