Ce mardi 9 février, la Nouvelle-Zélande a indiqué qu’elle suspendait ses contacts militaires et politiques au plus haut niveau avec le gouvernement birman.
Jacinda Ardern, Première ministre néo-zélandaise, a tenu à appeler la communauté internationale à "condamner fortement ce que nous voyons se dérouler en Birmanie", rapportent Le Figaro et d’autres médias francophones. La dirigeante travailliste a ajouté qu’après plusieurs années de "dur travail pour bâtir une démocratie en Birmanie", elle estime que tout Néo-Zélandais doit se sentir "catastrophé de voir ce que les militaires ont fait ces derniers jours".
Elle a ensuite tenu à insister qu’après le coup d’État militaire, la Nouvelle-Zélande a décidé de suspendre "tous les contacts politiques et militaires de haut niveau avec la Birmanie". Cela concernera notamment des hauts responsables militaires birmans qui seront interdits de déplacement sur le territoire néo-zélandais.
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La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a également précisé que la Nouvelle-Zélande souhaitait une réunion du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU quant à la situation en Birmanie. Mme Ardern a toutefois fait savoir que les programmes d’aide de son pays en Birmanie (à hauteur de 25 millions d’euros) seraient quand même maintenus… Seulement, à condition que cette somme ne passe pas sous le contrôle de la junte, et aucun de ses membres ne pourra en être bénéficiaire.
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