En une semaine, près de 380 globicéphales ont été retrouvés mort dans une baie en Tasmanie (Australie). Les scientifiques cherchent à comprendre ce phénomène.
Une opération menée depuis la découverte, le lundi 21 septembre, de plusieurs centaines de globicéphales échoués sur une baie de la côte ouest de l’île de Tasmanie a permis de sauver 88 de ces mammifères marins. Malheureusement, les secours n’ont rien pu faire pour 380 autres d’entre eux. "Ça reste vraiment un grand mystère et c’est reconnu comme tel", explique Sandra Guyomard, présidente de l’association Réseau Cétacés, à France Info.
Ces globicéphales de la famille des cétacés sont connus pour leur cohésion sociale, pouvant les amener à suivre le leader du clan n’importe où, même si celui-ci peut être désorienté pour une quelconque maladie. Et la spécialiste assure qu’il est fort probable que l’animal ait pu être si désorienté qu’il a amené toute une colonie à s’échouer au même endroit.
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Autre possibilité : un séisme aquatique qui aurait pu provoquer une désorientation. Aussi, "certains échouages ont parfois été corrélés à des essais militaires qui leur créent des lésions qui les font souffrir et les désorientent", note la présidente de l’association. Une autre hypothèse a aussi fait son apparition depuis quelque temps : un suicide collectif.
En tout cas, cette cohésion sociale chez ces globicéphales complique les opérations de sauvetage. "Ce sont des animaux qui s’entraident, qui sont solidaires, chez lesquels l’union fait la force", avance Mme Gyuomard. Elle conclut que même "les survivants n’ont pas envie d’être sauvés pour rester auprès du groupe en péril".
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