Devant le Parlement mercredi 2 décembre, la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a proclamé un "état d’urgence climatique".
Jacinda Ardern, Première ministre de la Nouvelle-Zélande, a proclamé un "état d’urgence climatique" devant les parlementaires néo-zélandais, mercredi 2 décembre. "Lorsque nous faisons des déclarations, c’est souvent qu’il y a une menace pour la vie, une menace pour les biens, et des urgences concernant la sécurité civile (…) Votez en faveur de cette déclaration, tenez-vous du bon côté de l’histoire, faites partie de la solution que nous devons apporter collectivement à la prochaine génération", a-t-elle exhorté.
La déclaration d’urgence climatique a été adoptée par les parlementaires par 76 votes contre 43. Le 1er mai 2019, le Parlement britannique était devenu le premier à déclarer "l’urgence écologique et climatique". Pour sa part, le Parti national néo-zélandais a indiqué que cette déclaration peut faire croire aux gens que quelque chose s’est produit, alors que ce n’est pas le cas.
La Nouvelle-Zélande s’est engagée à atteindre la neutralité carbone pour les gaz à effet de serre d’ici 2050. Elle a aussi promis de produire 100 % d’énergie renouvelable d’ici 2035. Pourtant, certains opposants accusent le gouvernement de Jacinda Ardern de ne pas faire assez pour renforcer la réputation "propre, verte" de ce pays du sud-ouest de l’océan Pacifique.
Pour sa part, Greenpeace relève le méthane n’entre pas dans cet objectif de neutralité carbone pour 2050. Ce combustible est l’une des principales sources d’émissions de gaz à effet de serre de la Nouvelle-Zélande.
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