Le dimanche 28 novembre, le Premier ministre fidjien Frank Bainimarama a annoncé un premier envoi de 50 soldats afin de ramener l’ordre suite aux émeutes à Honiara, portant la force de maintien de la paix à environ 200 soldats et policiers, principalement australiens.
Dans des propos traduits par les médias français comme France 24, le dirigeant fidjien a écrit sur Twitter que par souci pour la sécurité "et le bien-être de nos frères et sœurs du Pacifique dans les îles Salomon, 50 soldats fidjiens seront envoyés à Honiara demain (mardi)". Cela en marge d’un "contingent renforcé intégré aux forces australiennes pour aider à maintenir la paix et la sécurité".
De son côté, Clement Manuri, le secrétaire général de la Croix-Rouge aux Iles Salomon a fait savoir que la nourriture a commencé à manquer à Honiara. Par ailleurs, les organisations humanitaires ont conclu à la distribution urgente d’aides. "Nous tenons des réunions en ce moment avec le NDMO (le Bureau national de gestion des catastrophes)", a-t-il indiqué, en continuant : "ce n’est pas clair mais bientôt, dans certains endroits surpeuplés, ils vont peut-être manquer de nourriture".
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Aux Iles Salomon, la crise a pris une autre ampleur la semaine dernière après trois jours d’émeutes à Honiara. Le peuple, souffrant de pauvreté, exprime sa colère, le gouvernement étant accusé de corruption, et d’être redevable à Pékin, etc.
D’ailleurs, les commerçants chinois ont été pris à part. "De nombreux Chinois et de nombreuses familles ont littéralement tout perdu et sont donc sans logement", déplore l’Association chinoise des Iles Salomon (SICA).
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