Les gouvernements australien et néo-zélandais ont annoncé que plusieurs vols sont affrétés dès mardi 21 mai pour évacuer leurs ressortissants bloqués en Nouvelle-Calédonie.
Depuis plus d’une semaine, la Nouvelle-Calédonie fait face à des violences qui ont fait six morts et plusieurs blessés. Ces émeutes ont entraîné la fermeture de l’aéroport international de Nouméa.
A cause de cette situation, l’Australie et la Nouvelle-Zélande ont pris leurs précautions en décidant d’évacuer leurs ressortissants. Pour ce faire, les gouvernements de ces deux pays ont annoncé que plusieurs vols sont affrétés dès mardi 21 mai. Dans la matinée, le ministre néo-zélandais des Affaires étrangères Winston Peters a précisé qu’un vol d’évacuation doit partir "dans la prochaine heure", rapporte 20 Minutes.
Dans un communiqué, le chef de la diplomatie a indiqué que "les Néo-Zélandais en Nouvelle-Calédonie ont connu des jours délicats et les rapatrier a été une priorité absolue du gouvernement" depuis la flambée de violence. Il a tenu à préciser que ce premier vol d’évacuation va permettre de rapatrier "cinquante passagers qui présentent les besoins les plus urgents". Selon ses dires, il s’agit du premier d’une série de vols proposés afin de commencer à rapatrier les Néo-Zélandais.
"En coopération avec la France et l’Australie, nous travaillons à (organiser) d’autres vols dans les prochains jours", a renchéri le ministère. Il s’est par ailleurs félicité du "soutien des autorités françaises à Paris et Nouméa".
De son côté, l’Australie a signifié avoir reçu l’autorisation de faire décoller deux vols mardi dans le cadre de l’évacuation de ses ressortissants. La ministre australienne des Affaires étrangères, Penny Wong a expliqué que ceux-ci sont affrétés par le gouvernement australien pour "permettre aux touristes australiens et à d’autres de quitter la Nouvelle-Calédonie".
A l’heure actuelle, l’aéroport international de La Tontouta, à Nouméa, reste fermé aux vols commerciaux au moins jusqu’à jeudi.
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