La première ministre de la Nouvelle-Zélande, Jacinda Ardern, a estimé, ce mardi 26 janvier, que la fermeture des frontières permettrait d’évaluer l’impact à l’échelle mondiale des campagnes de vaccination contre le coronavirus.
Plus d’un an après la détection du nouveau coronavirus, le monde n’en a pas fini avec cette pandémie. A ce jour, la Nouvelle-Zélande n’a enregistré que moins de 2 000 cas et 25 décès. On peut dire que l’archipel a, jusque-là, largement su contrôler la situation.
Un cas de contamination au variant sud-africain de la Covid-19, réputé plus contagieux, a été cependant détecté sur le territoire néo-zélandais. C’est la première personne touchée localement en plus de deux mois, et cela suscite l’inquiétude.
Face à la situation, la Première ministre de la Nouvelle-Zélande a affirmé que les frontières du pays resteront fermées durant une grande partie de l’année 2021. Jacinda Ardern a souligné que cette mesure devrait rester en vigueur le temps de mesurer l’impact à l’échelle mondiale des campagnes de vaccination contre le coronavirus.
"Compte tenu des risques dans le monde et de l’incertitude quant aux campagnes internationales de vaccination, nous pouvons nous attendre à ce que nos frontières soient affectées sur une large partie de l’année", selon Mme Ardern.
Les frontières du pays sont fermées aux ressortissants étrangers depuis le mois de mars 2020, car le gouvernement local veut rester vigilant. Les citoyens néo-zélandais sont les seuls autorisés à entrer sur le territoire.
Les déplacements dans le cadre des "bulles de voyage" avec l’Australie et les nations du Pacifique, qui ont réussi à maîtriser l’épidémie de Covid-19, seront cependant possibles, a précisé la Première ministre. .
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