Illustration - Orietta Scardino/AP/SIPA
Ces migrants protestent contre leur condition de vie dans un centre de Melbourne.
Comme le rapporte Le Figaro, les migrants ont plusieurs demandes, allant de tables, à l’accélération des démarches administrative, jusqu’à la liberté totale de sortir après minuit, raconte un jeune irakien de 30 ans Ali Youssouf. "Je n’ai jamais vu de centre de détention comme celui-ci avant", assure-t-il au Melbourne Immigration Transit Accommodation (MITA). Les migrants rencontreront bientôt des responsables.
En Australie, les grèves de la faim sont choses courantes dans ces genres de centre. Il y a quelques mois, plusieurs centaines de migrants d’un établissement du genre à Sydney ont procédé à une grève de la fin pour dénoncer les règles de visite qu’ils trouvent trop dures.
Par ailleurs, l’Australie nie toutes accusations de mauvais traitements, s’engageant à "réduire progressivement" le réseau de rétention de migrants au pays. En 2013, l’île-continent hébergeait 10 000 personnes, contre un millier actuellement.
Depuis des décennies, les gouvernements d’Australie appliquent une politique de rétention obligatoire concernant les étrangers en situation irrégulière, dont ceux qui décident de rester après que leur visa ait expiré. D’après les chercheurs de l’University of New South Wales, ce système coûte 148 000 euros à l’état, par étranger. Certaines personnes estiment cette politique est dissuasive et nécessaire quant au contrôle des frontières.
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