Dans le cadre d’une enquête pour corruption, la Première ministre de l’État le plus peuplé d’Australie, Gladys Berejikliann, a démissionné ce vendredi 1er octobre.
Après la révélation d’un organisme de lutte contre la corruption, de l’ouverture d’une enquête, Gladys Berejikliann a annoncé son départ du Parlement. À la tête du gouvernement de l’État de Nouvelle-Galles-du-Sud, elle a indiqué à la presse que le moment choisi était indépendant de sa volonté. "Ma démission en tant que Première ministre ne pouvait pas survenir à un pire moment", a-t-elle ajouté.
Selon la Première ministre, sa priorité a toujours été le bien-être de ses citoyens durant la pandémie. La dirigeante conservatrice était à la tête de cet État depuis 2017.
Un organisme public de lutte contre la corruption enquête sur Gladys Berejikliann. Alors membre du Parlement, elle aurait favorisé son ancien compagnon dans l’attribution de subventions auprès de son électorat. Des allégations que la femme politique australienne nie en bloc, relate le site lexpress.fr.
En raison de la pandémie du coronavirus, les quelque 5 millions d’habitants de Sydney sont confinés depuis fin juin. Mais cette mesure devrait être levée le 11 octobre prochain. Si le nombre de cas quotidiens de Covid-19 commence à baisser en Australie, la Nouvelle-Galles-du-Sud continue d’en enregistrer plus de 800 quotidiennement.
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