La vidéo des attaques à Christchurch en Nouvelle-Zélande a été diffusée en direct sur Facebook par l’assaillant pendant 17 minutes. Les réseaux sociaux ont été incapables de bloquer la diffusion mondiale de cette vidéo. La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a indiqué qu’elle attendait des explications.
La Première ministre néo-zélandaise attend des explications de la part de Facebook ainqi que d’autres réseaux sociaux sur la diffusion en direct des images du carnage. Brenton Tarrant a filmé puis diffusé en direct sur le réseau social Facebook, le massacre dans une vidéo où on le voit passer de victime en victime, tirant sur les blessés à bout portant alors que ces derniers tentent de fuir.
"Nous avons fait tout ce que nous pouvions pour retirer ou obtenir que soient retirées certaines des images qui ont circulé dans la foulée de cette attaque terroriste", a déclaré Jacinda Ardern. "Mais au final, c’est à ces plateformes qu’il appartient de faciliter ces retraits", a-t-elle dit.
Elle a exprimé qu’il demeurait "des questions nécessitant des réponses" des ces géants de l’internet. Jacinda Ardern a en outre précisé qu’elle avait été en contact avec la directrice des opérations de Facebook Sheryl Sandberg, qui avait "reconnu ce qui s’était passé en Nouvelle-Zélande".
Facebook indique avoir "retiré dans le monde 1,5 million de vidéos de l’attaque, dont plus de 1,2 million bloquées lors de leur téléchargement", au cours des 24 premières heures de sa mise en ligne.