Ce détachement d’un immense iceberg de la banquise en Antarctique n’est pas la conséquence du changement climatique malgré la menace du réchauffement, selon le British Antarctic Survey (BAS).
Les scientifiques britanniques ont annoncé lundi le détachement d’un immense iceberg d’une taille de 1 550 kilomètres carrés de la banquise en Antarctique. Il s’est détaché lors d’une marée de forte amplitude qui a agrandi une fissure existante sur la glace, baptisée Chasm-1, a détaillé le British Antarctic Survey (BAS) dans un communiqué. La taille du bloc de glace est équivalent à plus de 15 fois la superficie de Paris. L’organisme de recherches sur les zones polaires écarte le changement climatique comme à l’origine du phénomène même si la région est menacée par le réchauffement.
D’après le glaciologue Dominic Hodgson, cité dans le communiqué relayé par BFMTV, "ce détachement était attendu et constitue un comportement naturel de la barrière de Brunt." Selon ses explications, le phénomène n’est pas lié au changement climatique. Toutefois, l’Antarctique a déjà enregistré des températures record en 2022, comme ailleurs sur la planète. Après la fonte complète d’un iceberg en 2021, plus de 150 milliards de tonnes d’eau douce mêlée à des nutriments ont été relâchées. Les scientifiques craignent alors l’impact du phénomène sur un écosystème fragile.
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