Une évasion collective eut lieu vendredi 12 mai à Lae, en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Les 57 détenus toujours en cavale représentent une menace pour la population, d’après les autorités.
Une évasion collective eut lieu vendredi 12 mai à Lae, la deuxième ville de Papouasie-Nouvelle-Guinée. Selon la presse locale, 57 détenus ont pu s’échapper, tandis que 17 autres ont été abattus et trois arrêtés par les gardes pénitentiaires de la prison de Buimo qui ont ouvert le feu.
Selon Anthony Wagambie Jr, commandant de la police de Lae, les prisonniers évadés sont des "personnes indésirables" qui représentent une menace pour toute la population de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Il a formellement recommandé aux proches des détenus de ne pas les héberger. "La majorité des fugitifs ont été arrêtés pour des crimes graves et attendaient d’être jugés", a-t-il ajouté, citant des personnes poursuivies pour viol, vols de voitures, vols à main armée ou encore cambriolages.
En février 2016, une trentaine de prisonniers s’étaient déjà évadés de la prison de Buimo. La police avait alors abattu douze hommes et blessé 17 autres. Selon la Banque mondiale, l’insécurité est préoccupante en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Le phénomène rend difficile le développement économique de ce pays d’Océanie où une très grande partie de la population vit dans des zones enclavées.