Des centaines de baleines sont mortes après s’être échouées sur une plage de Nouvelle-Zélande. Au total, 416 baleines-pilotes se sont échouées sur cette plage.
Un nombre estimé à 416 baleines-pilotes se sont échouées durant la nuit du jeudi 9 au vendredi 10 février sur la plage de Farewell Spit dans la région de Golden Bay, dans l’extrême nord de l’île du Sud en Nouvelle-Zélande.
Sur les 416 baleines près de trois quarts sont mortes a annoncé le service de protection de l’environnement. Très tôt le matin, des secouristes tentaient encore de repousser les survivantes vers le large mais sans succès. Les cadavres qui flottaient empêchaient les volontaires à reconduire les cétacés encore en vie vers le large. "Les baleines mortes flottent ici et là et obstruent le chemin vers le large", a déclaré un porte-parole du service de protection de l’environnement.
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Toutefois, les volontaires ont réussi à renflouer la plupart des baleines-pilotes encore en vie et ont formé une chaîne humaine pour tenter de les empêcher de s’échouer à nouveau. "Espérons que la marée les emportera vers le large et qu’elles s’en iront", a ajouté la même source. Les échouages massifs de baleines sont courants en Nouvelle-Zélande sans que les scientifiques parviennent à les expliquer. Il s’agit d’ailleurs du troisième plus important échouage collectif de baleines jamais recensés. L’échouage le plus massif s’était produit en 1918, lorsqu’un millier de baleines étaient arrivées sur les îles Chatham, suivi par l’échouage de 450 cétacés à Auckland en 1985.
Les baleines-pilotes, qui peuvent mesurer jusqu’à six mètres de long, sont l’espèce de baleines la plus répandue dans les eaux néo-zélandaises.
Volunteers in #farewellspit in #NewZealand try to save 100 whales after 300 die following beaching. Did they make navigational error ? @peta pic.twitter.com/5n6RWEgn72
— Shankar Raj (@shanksnews) 10 février 2017
Over 400 whales have stranded on New Zealand beach, most of them dying quickly as volunteers race to save survivors https://t.co/QLlQKr4vsJ pic.twitter.com/X2PLiCUENX
— AFP news agency (@AFP) 10 février 2017