Illustration-SIPA
Alors que Balenga Kalala, un Congolais vivant en Australie avait cru s’être débarrassé de sa femme Noela Rukundo en commanditant son assassinat, il était grandement surpris en la voyant en vie
Noela Rukundo été sauvée grâce à la clémence des tueurs à gage tandis que son mari Balenga Kalala est désormais derrière les barreaux.
Un scénario bien planifié
Balenga Kalala avait donné l’ordre de tuer sa femme Noela Rukundo en déboursant 7 000 dollars australiens soit près de 4 433 euros. A sa grande surprise, son épouse est apparue vivante le jour même de ses funérailles, cinq jours plus tard. Pour une petite histoire, la famille congolaise qui vit à Melbourne en Australie a décidé de partir pour le Burundi pour l’enterrement de la mère de Balenga. Mais le voyage vire au drame. Noela a été kidnappée le soir-même par des hommes devant son hôtel de Bujumbura alors que son mari venait de l’appeler pour lui dire de "prendre l’air".
Les tueurs à gage trahissent le commanditaire
Attachée à une chaise avec les yeux bandés, Noela a reconnu la voix de son mari quand les tueurs à gage l’appellent pour lui demander quoi faire de l’otage. "Tuez-la", dit-t-il aux hommes d’après les informations relayées par Francetv Info ce vendredi citant The Washington Post. Mais les assassins n’ont pas obéi aux ordres sous prétexte qu’elle est une femme et qu’ils connaissent son frère. Ils ont laissé croire au mari que la mission a été accomplie et donnent toutes les preuves à son épouse à savoir les enregistrements des conversations et le reçu Western Union attestant le transfert d’argent.
Neuf ans de prison ferme pour son mari
Noela Rukundo retourne en Australie en pleine vie. Entre temps, son mari a raconté à ses proches qu’elle est décédée dans un accident. Pour confronter son mari, elle décide de se rendre à ses propres funérailles et de le dénoncer à la police. "Je savais que c’était un homme violent, mais je ne pensais pas qu’il pouvait me tuer", explique-t-elle aujourd’hui à la BBC alors que les faits se sont produit en février 2015. Son mari, Balenga Kalala, a été écopé de neuf ans de prison.