Un gardien de prison a été agressé par une vingtaine de détenus dans un établissement pénitentiaire de Nouméa. Il a également été brièvement séquestré après que les prisonniers ont réussi à sortir de leurs cellules.
Le gardien a été séquestré par les prisonniers
Dans une prison du Camp Est en Nouvelle-Calédonie, des détenus ont réussi à ouvrir la porte de leurs cellules. Les faits se sont produits dans la nuit du dimanche 24 janvier. Ils ont roué de coups un gardien qui faisait la ronde dans un des bâtiments du centre de détention fermé.
L’agent pénitentiaire a été agressé par plusieurs détenus tandis qu’un groupe a brûlé du mobilier et des matelas. Ils ont également séquestré l’agent dans cet établissement de Nouméa. "Il était accompagné d’une surveillante qui heureusement était à l’autre bout du bâtiment. Le gardien a été frappé à coups de pied et coups de poing, notamment sur la tête", a indiqué Thierry Bourrat, porte-parole de la police nationale.
Trois heures pour rétablir le calme
La séquestration de la victime a duré environ une demi-heure. Toujours d’après les informations communiquées par les autorités locales, les prisonniers se sont emparés du trousseau de clés et de la radio du gardien. "D’autres surveillants sont arrivés sur place et ont réussi à libérer leur collègue. Mais la vingtaine de détenus de ce bloc a alors saccagé le bâtiment et brûlé des matelas", a révélé la même source. La rébellion a cessé avec l’intervention des pompiers, de la police nationale et du GIPN (Groupe d’intervention de la police nationale). Les affrontements ont cependant eu lieu durant trois heures. Les détenus ont été menottés et ont réintégré leurs cellules tandis que le gardien blessé a été hospitalisé. Heureusement, ses jours ne sont pas en danger, d’après la police qui a déjà ouvert une enquête.
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