SIPA
A Brisbane, des milliers de policiers sont mobilisés pour veiller à la sécurité du sommet du G20, ce weekend. Des mesures particulières ont été prises.
La tension est palpable dans les rues de la troisième ville d’Australie, commente RTL. En effet, des menaces d’attaques jihadistes et des manifestations d’altermondialistes sont dans l’air. Plus de 6 000 policiers ont été réquisitionnés, et des avions chasseurs feront respecter une zone d’interdiction de survol du Centre des conventions et des expositions de la ville.
Cela fait deux ans que la police de Brisbane se prépare pour ce grand événement. " L’un des plus gros défis pour les manifestants et la police, c’est l’infiltration de manifestations pacifiques par des éléments violents", selon Katarina Carroll, la chef adjointe de la police de l’Etat du Queensland.
Les forces de sécurités seront autorisées à procéder à des fouilles au corps de toute personne suspecte, et tout un arsenal pour contenir d’éventuels mouvements de foules est prévu : canons à eau et de canons à sons, des haut-parleurs géants qui diffusent des sons stridents à des niveaux insoutenables. Une partie de la rivière Brisbane sera interdite d’accès pour prévenir toute attaque venue du côté de la mer.
A Melbourne, en 2006, des accrochages avaient opposé policiers et manifestants qui avaient pénétré dans la salle de conférence du G20. Même chose à Toronto, Londres et Pittsburg où des manifestations anticapitalistes ont eu lieu.
La police craint également en raison d’éventuelles attaques jihadistes. En effet, l’Australie est engagée dans la coalition de lutte contre l’organisation Etat islamique et avait relevé son niveau d’alerte face à la menace de combattants jihadistes rentrés d’Irak et de Syrie.
Certaines mesures semblent exagérées : "Il sera ainsi interdit d’approcher le sommet avec "un reptile ou un insecte capable d’infliger des blessures physiques, un fouet, un cerf-volant et des projectiles parmi lesquels des œufs".