Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s’est déclaré prêt à discuter de tout avec Vladimir Poutine s’il accepte de parler directement avec lui…
Près d’un mois après le début de l’invasion russe en Ukraine, et que les bombardements continuent dans les grandes villes du pays, Volodymyr Zelensky s’est dit ouvert à "essayer d’aborder tout ce qui contrarie et mécontente la Russie", en marge d’une interview diffusée par plusieurs médias dans la nuit de lundi 21 au mardi 22 mars. Dans des propos rapportés notamment par BFMTV et d’autres médias français, le chef d’État déclare que "la question de la Crimée et du Donbass est une histoire très difficile pour tout le monde".
Alors, il faut "des garanties de sécurité" et la fin de la guerre. De plus, "une fois que ce blocage sera levé, parlons", a poursuit Volodymyr Zelensky quant à la Crimée, annexée par la Russie en 2014 et de la région de l’est de l’Ukraine où les séparatistes prorusses ont avisé deux "républiques", reconnues uniquement par Moscou.
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Volodymyr Zelensky, qui veut donc discuter en face-à-face avec Vladimir Poutine, a également proposé que le peuple devrait, par référendum, "se prononcer sur certaines formes de compromis" conclus avec les Russes. Il a toutefois prévenu : "nous devons tout faire pour que le Donbass et la Crimée nous reviennent (...) Une question de temps ? Oui. Mais l’arrêt de la guerre, maintenant, c’est ça la question".
L’ancien comédien a également lancé qu’il ne voulait pas que l’Histoire "fasse de nous des héros et une nation qui n’existe pas".
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