Mardi 29 octobre, la Commission européenne a approuvé un règlement imposant des droits de douane additionnels sur les voitures électriques en provenance de Chine. Ces importations sont critiquées pour leur impact sur la concurrence en Europe.
Bruxelles adopte une position ferme envers Pékin. La Commission européenne a approuvé, mardi, un règlement instaurant des droits de douane additionnels sur les voitures électriques importées de Chine. Cette mesure a été prise en réponse aux accusations de concurrence déloyale.
En dépit de l’opposition allemande, une surtaxe allant jusqu’à 35 % s’ajoutera aux 10 % déjà en vigueur. Celle-ci s’appliquera dès jeudi. L’objectif est de rétablir une concurrence juste pour l’industrie automobile européenne, face à des subventions massives dont bénéficient les constructeurs en Chine. La Chambre de commerce chinoise auprès de l’UE a dénoncé ces mesures, les qualifiant de protectionnistes et "motivées politiquement". Des tentatives de dialogue ont échoué malgré des discussions entre les représentants chinois et européens.
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Pékin a exprimé son désaccord par rapport à ces nouvelles taxes européennes, et a initié une procédure auprès de l’OMC pour contester cette décision. Le ministère du Commerce chinois a affirmé que toutes les mesures nécessaires seront prises pour protéger les intérêts des entreprises chinoises. Les équipes techniques des deux côtés poursuivent, d’ailleurs, les consultations pour trouver une solution commune afin d’éviter l’aggravation des tensions commerciales.
Par ailleurs, face à ces surtaxes européennes, la Chine a lancé ses propres enquêtes anti-dumping sur des produits européens comme le porc, les produits laitiers et le cognac. Elle vise ainsi à influencer certains États membres de l’UE.
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