Illustration - WIDMANN PETER/TPH/SIPA
Jeudi 14 juillet, une femme enceinte, victime de violences obstétricales en Espagne devrait être indemnisée par l’État, a estimé, ce jeudi, un comité de l’ONU. Elle avait subi un déclenchement prématuré du travail et une césarienne sans son autorisation.
Le Comité relate que cette femme, dont l’identité n’a pas été divulguée, a fait l’objet d’un déclenchement du travail non justifié avant une césarienne forcée, alors que ses bras étaient attachés et son mari absent. Quand le bébé est né, la maman n’a pas pu le prendre dans ses bras, et elle a souffert de stress post-traumatique post partum.
Dans un communiqué relayé par les médias français comme BFMTV, le Comité pour l’élimination des discriminations contre les femmes explique que la mère "a subi des violences obstétricales, un type particulier de violence contre les femmes (...) dont il est démontré qu’elles sont très répandues, systématiques dans leur nature et enraciné dans les systèmes de santé". Il a demandé à l’Espagne de verser à la femme "une réparation appropriée du préjudice qu’elle a subi".
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Selon le comité, la victime qui a porté plainte devant la justice espagnole a dû faire face à des "stéréotypes sexistes et à de la discrimination tout au long du processus administratif et judiciaire". Par ailleurs, pour Hiroko Akizuki, membre du Comité, si les médecins et les infirmières avaient "suivi toutes les normes et tous les protocoles applicables", il est possible que la maman ait pu accoucher naturellement.
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