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La Garde civile en Espagne a communiqué qu’après leur mis en examen, trois sur les cinq jeunes Français, accusés de viol collectif, sont placés en détention provisoire.
Accusés de viol en réunion en Espagne par une Norvégienne, cinq Français âgés de 18 et 19 ans ont été mis en examen jeudi 8 août. La justice a communiqué qu’après avoir été entendus par une juge d’instruction, trois d’entre eux ont été placés en détention provisoire. Les deux autres ont été remis en liberté, rapporte RTL.
Devant les enquêteurs, la jeune femme de 20 ans a raconté avoir été contactée à travers un réseau social, par les jeunes Français. Elle et son amie les ont rejoints avant de se rendre dans leur logement de vacances. Pourtant, dans la nuit, son amie a décidé de quitter le logement et la plaignante était restée seule avec les cinq Français que celle-ci a accusé de viol collectif.
La jeune Norvégienne s’est, par la suite, rendue dans un centre de santé, accompagnée de son amie. Avant 2 heures du matin, l’alerte avait été donnée par les responsables de cet établissement.
Grâce à leurs profils sur les réseaux sociaux, les deux jeunes filles ont pu fournir, aux enquêteurs, les identités des Français qui sont tous originaires de la ville de Toulouse. Et mercredi 7 août à l’aube, ces derniers ont été interpellés dans un meublé touristique de la station balnéaire de Benidorm, a informé la Garde civile. Qui a aussi précisé, dans son communiqué, que les jeunes devaient rentrer en France le lendemain.
Informées de cette situation, les familles des mis en cause se sont rendues en Espagne. À l’AFP, Me Frédéric David, avocat français de l’un d’eux a précisé que "ce sont des bacheliers, des gentils gosses, pas des jeunes à problèmes en France". Il a aussi confié que son client a admis qu’ils ont eu "un rapport sexuel" avec la plaignante, mais en assurant qu’il s’agissait d’une relation "consentie et pas en réunion".
À cette occasion, l’avocat a ajouté que "les faits se sont passés dans un contexte très alcoolisé de part et d’autre". Il a évoqué le "contexte particulier de Benidorm" qui est connu comme un lieu de fête entre jeunes. Egalement, le "caractère très explicite de l’application de rencontre, Tinder", utilisée pour le rendez-vous, a été aussi rappelé.
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