Cette maladie virale appelée "monkeypox" ou variole du singe est peu contagieuse entre humains. Il n’existe aucun traitement pour la soigner, car elle se guérit généralement d’elle-même.
Après le Royaume-Uni début mai, l’Espagne et le Portugal ont enregistré ce mercredi plusieurs cas de la variole du singe. "Plus de vingt cas suspects" chez des humains ont été signalés "dans la région de Lisbonne (ouest), parmi lesquels cinq ont été confirmés", a annoncé la Direction générale de la santé du Portugal dans un communiqué relayé par 20 Minutes. D’après l’autorité sanitaire, la plupart des personnes contaminées sont des jeunes de sexe masculin. Ils présentaient des lésions ulcéreuses. En Espagne, le ministère de la Santé a annoncé huit cas suspects qui doivent encore être confirmés par des analyses.
Les autorités espagnoles et portugaises, qui ont déclenché une alerte sanitaire nationale, ont expliqué que cette maladie rare est peu contagieuse entre humains. Pour le moment, elle se guérit souvent d’elle-même faute de traitement. La variole de singe ou "monkeypox" se manifeste notamment par la fièvre, le mal de tête, les douleurs musculaires, le mal de dos, les ganglions lymphatiques enflés, mais aussi les frissons et la fatigue. Des éruptions cutanées peuvent apparaître, souvent sur le visage, et se répandent à d’autres parties du corps.
Dans son communiqué mardi, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré qu’elle souhaitait faire la lumière sur les cas de variole du singe, avec l’aide du Royaume-Uni. Parmi les sept cas identifiés par les autorités britanniques, quatre cas ont été détectés chez des personnes s’identifiant comme "homosexuelles, bisexuelles ou des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes", rapporte l’Agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA). La grande majorité des malades ont été contaminés au Royaume-Uni, d’où la crainte d’une transmission communautaire.
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