Samedi 30 juillet, le Bureau régional de l’OMS pour l’Europe a indiqué qu’elle s’attendait à une hausse du nombre de morts liés à la variole du singe suite aux annonces de décès hors d’Afrique, en Espagne et au Brésil.
Depuis le mois de mai, huit décès liés à la variole du singe ont été enregistrés dans le monde : les cinq premiers en Afrique, deux en Espagne, et un au Brésil. Pour rappel, la maladie est endémique sur le continent africain où il avait été détecté pour la première fois chez l’être humain en 1970.
"Compte tenu de la poursuite de la propagation de la variole du singe en Europe, nous nous attendons à plus de décès", a écrit Catherine Smallwood, une responsable des situations d’urgence de l’OMS Europe, dans un communiqué, rapportent les médias français comme Europe 1.
> À lire aussi : Variole du singe : les tests remboursés à 100 %
Désormais, l’objectif devra être "d’interrompre rapidement la transmission du virus en Europe et mettre un coup d’arrêt à cette épidémie", appuie Madame Smallwood en soulignant que, dans la majorité des cas, la variole du singe se guérit d’elle-même. "La notification des décès liés à la variole du singe ne change pas notre évaluation de l’épidémie en Europe. Nous savons que, bien que spontanément résolutive dans la plupart des cas, la variole du singe peut entraîner de graves complications", a-t-elle développé.
Par ailleurs, Jean-Paul Stahl, infectiologue à l’université de Grenoble, affirme sur Europe 1 que ce qui est plus inquiétant, "c’est la transmissibilité du virus (...)", mais "la prévention est relativement facile". Dès qu’une personne présente "des symptômes locaux, une éruption avec, entre guillemets, des boutons, il faut s’abstenir d’avoir un contact avec d’autres personnes pendant trois semaines, le temps que les lésions disparaissent", selon le spécialiste.
> Nos articles sur la variole du singe
> Toute l’actualité internationale sur LINFO.re