Des cas de variole du singe apparaissent soudainement en Europe et en Amérique du Nord, des pays où la maladie n’est normalement que très rare. La transmission entre humains peut être stoppée dans ces pays, selon l’OMS.
Une recrudescence de la variole du singe est constatée ces dernières semaines dans des pays où elle n’est normalement que très rare : l’Europe et l’Amérique du Nord.
Maria Van Kerkhove s’est exprimée sur cette situation inquiétante, rapporte Franceinfo. Elle est en charge de la lutte contre la Covid-19 à l’OMS, mais aussi des maladies émergentes et zoonoses. Elle a indiqué qu’actuellement, il y a "moins de 200 cas confirmés et suspectés" dans ces zones. Aucun cas grave n’a par ailleurs été recensé.
La responsable de l’OMS a signifié que "nous sommes dans une situation où nous pouvons utiliser des outils de santé publique d’identification précoce doublée de l’isolement des cas".
Par ailleurs, selon Andy Seale, ce virus pouvait être attrapé lors d’une activité sexuelle. Toutefois, il n’est pas pour autant une maladie sexuellement transmissible, d’après ce conseiller en stratégies des programmes mondiaux de l’OMS sur le VIH, l’hépatite et les infections sexuellement transmissibles.
Il a précisé aussi que ce n’est pas une maladie homosexuelle comme certaines personnes sur les réseaux sociaux ont essayé de l’étiqueter, même si des cas parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes ont été observés.
Face à cette situation sanitaire, les experts de nombreuses branches dans le monde se réuniront la semaine prochaine pour débattre de cette épidémie. L’ECDC (Centre européen de prévention et de contrôle des maladies) a assuré, de son côté que pour la population en général, "la probabilité de contagion est très faible".
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