Tout le monde peut contracter la variole du singe, mais les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes sont les plus touchés. Par précaution, les autorités sanitaires britanniques veulent vacciner les homosexuels, surtout ceux qui ont plusieurs partenaires.
Le virus de la variole du singe ou Monkeypox circule d’ordinaire en Afrique centrale et de l’Ouest, mais il est aujourd’hui présent hors du continent. À part l’Europe, l’Australie, le Moyen-Orient, l’Amérique du Nord et du Sud sont désormais touchés. L’Organisation mondiale de la santé a enregistré plus de 2 100 cas dans le monde du 1er janvier au 15 juin 2022.
À la date du 16 juin, le Royaume-Uni comptait 793 cas d’infection. "Les données actuelles montrent des niveaux de transmission plus élevés parmi les réseaux sexuels d’hommes gays, bisexuels et autres hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes", selon l’agence britannique de santé publique.
Compte tenu de cette information, les autorités britanniques recommandent la vaccination contre la variole du singe des hommes gays "à risque", notamment "ceux qui ont plusieurs partenaires". Cette maladie n’est pas une infection sexuellement transmissible, mais sa transmission peut se produire par contact rapproché.
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