L’Organisation mondiale de la santé a annoncé, vendredi, avoir rebaptisé les variants de la variole du singe pour en finir avec la stigmatisation des régions africaines. Leurs noms ont été remplacés par des chiffres romains.
Plus de 31 665 cas de variole de singe ont été enregistrés dans le monde, selon l’OMS, qui a déploré une douzaine de décès liés à cette infection. Fin juillet, l’organisation a déclenché son plus haut niveau d’alerte pour renforcer la lutte contre la maladie.
Alors que la variole du singe se propage dans le monde, les variants étaient initialement nommés par des régions africaines. Des scientifiques estimaient cependant que cette dénomination est stigmatisante. Début juin, ils avaient alors rédigé une tribune pour demander un changement.
Afin d’éviter la stigmatisation des régions africaines, l’Organisation mondiale de la santé a annoncé, vendredi, avoir rebaptisé les variants de la variole du singe, en utilisant des chiffres romains.
"Un consensus a été atteint pour désigner l’ancien variant du Bassin du Congo (Afrique centrale) comme le variant un (I) et l’ancien variant d’Afrique de l’Ouest comme le variant deux (II)", a précisé l’organisation dans un communiqué. En revanchen, une étude en cours pour modifier le nom de la maladie.
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