Les tests PCR pour détectés la variole du singe ont été mis au point par le géant pharmaceutique suisse Roche et sa filiale TIB Molbiol. Ils ne sont pas destinés au grand public.
Avec plus de 200 cas confirmés dans le monde, la variole du singe, maladie caractérisée par des lésions cutanées, est actuellement présente dans 19 pays en dehors de ceux où la maladie est endémique. Le géant pharmaceutique suisse Roche a alors annoncé ce mercredi avoir développé des tests PCR de détection du virus de la variole du singe. Ces tests ont été mis au point par Roche et sa filiale TIB Molbiol face aux cas d’infection par le virus de la variole simienne qui ont inquiété les autorités sanitaires dans le monde, indique-t-il dans un communiqué. "Roche a très rapidement développé une nouvelle série de tests pour la détection du virus de la variole simienne et le suivi de sa propagation", a observé le directeur de la division Diagnostics de Roche sur les propos repris par 20 Minutes.
L’OMS estime qu’il faut détecter la maladie avec un test PCR car il est impossible de déterminer s’il s’agit du virus de la variole du singe ou d’autres virus apparentés avec les tests antigéniques. Les meilleurs échantillons pour le diagnostic ont été extraits des lésions, écouvillonnage des exsudats (fluide produit par la plaie) ou des croûtes des lésions. Les tests développés par Roche sont destinés à des fins de recherche dans la plupart des pays du monde, mais pas au grand public. Un premier kit va détecter les orthopoxvirus, dont les virus de la variole simienne. Un second détecte précisément les virus de la variole simienne, tandis qu’un troisième kit permet de détecter les orthopoxvirus et va préciser si un virus de la variole simienne est présent ou non.
La variole du singe ou l’orthopoxvirose simienne est, d’après la définition de l’OMS, une zoonose virale rare c’est-à-dire un virus transmis à l’être humain par les animaux. Les symptômes de la maladie s’apparentent à peu près à ceux observés dans le passé chez les sujets atteints de variole, mais sont moins graves. La maladie endémique est généralement caractérisée par des lésions cutanées.
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