Samedi 25 juin, le directeur général de cette agence de l’ONU, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé que la hausse des cas de variole du singe n’est pas une urgence sanitaire mondiale.
Les cas de variole simienne ou variole du singe ont énormément augmenté dans le monde. Le chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a tout de même estimé que cette flambée n’atteint pas "pour le moment" le stade d’une urgence sanitaire mondiale, bien que son évolution soit très inquiétante.
Jeudi dernier, Tedros Adhanom Ghebreyesus avait convoqué une réunion d’experts sur ce sujet. Il voulait savoir si l’OMS devait déclencher son plus haut niveau d’alerte face à la variole. Actuellement, cette dernière touche l’Europe de l’Ouest, dont la France.
Une cinquantaine de pays a signalé plus de 3 200 cas confirmés et un décès à l’OMS. Selon M. Tedros, près de 1 500 cas suspects et environ 70 décès ont été enregistrés en Afrique centrale, depuis le début de l’année 2022. "Le comité d’urgence a partagé de profondes inquiétudes concernant l’échelle et la rapidité de propagation de l’épidémie actuelle, notant beaucoup d’inconnues sur le phénomène", a-t-il déclaré dans un communiqué.
La variole simienne est pour rappel une maladie rare. Elle se traduit par une forte fièvre avant d’évoluer en éruption cutanée. Elle guérit généralement spontanément après deux à trois semaines. Jusqu’à présent, la majorité des cas signalés concerne des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes.
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