La présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, a parlé des familles LGBT durant son allocution, mercredi 16 septembre. Elle a notamment dénoncé la situation dans certaines zones en Pologne.
En Pologne, des "zones sans LGBTQ" ont été décrétées dans un certain nombre de villes. "Ce sont des zones sans humanité qui n’ont pas leur place dans l’Union européenne", a annoncé Ursula Von der Leyen, mercredi 16 septembre, lors de son discours-programme sur l’état de l’Union européenne devant le Parlement européen
Selon Huffpost, elle a également proposé une stratégie visant à renforcer les droits des LGBTQI (Lesbiennes, gays, bisexuelles, trans, queers, intersexes). Elle a ainsi plaidé en faveur de la reconnaissance mutuelle des relations familiales dans l’UE. "Si vous êtes parent dans un pays, vous êtes parent dans tous les pays", a-t-elle indiqué.
Par ailleurs, la présidente a évoqué son intention de présenter "un plan d’action" contre le racisme et les crimes de haine basée sur "la race, la religion, le genre ou la sexualité".
La "détérioration" de la situation de l’Etat de droit en Pologne a alerté les eurodéputés, lundi 14 septembre. Ils se sont alarmés notamment des atteintes à l’indépendance des juges et des discriminations à l’égard des personnes LGBTI.
Cette "persécution croissante" dans ce pays a déjà inquiété l’Onusida, mi-août.
Pareillement, l’agence des Nations unies basée à Genève s’est dite "préoccupée par la persécution continue et croissante des personnes LGBTI en Pologne". Elle a notamment cité l’encouragement de ce que l’on appelle des zones exemptes d’idéologie LGBT ainsi que la répression croissante des défenseurs des droits humains.
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