Cette décision d’ouvrir des négociations d’adhésion est "un signal clair d’espoir pour les citoyens de ces pays et pour notre continent", selon Charles Michel.
Jeudi 14 décembre, les dirigeants de l’Union européenne ont décidé d’ouvrir des négociations d’adhésion avec l’Ukraine alors que le Premier ministre hongrois Viktor Orban a affiché son opposition. Mais, finalement, il n’a pas usé son droit de veto, rapporte France Info.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a immédiatement réagi après cette décision. "C’est une victoire pour l’Ukraine, pour toute l’Europe, une victoire qui motive, inspire et rend plus fort", a-t-il lancé.
Le président du Conseil européen Charles Michel, a indiqué que l’ouverture des négociations avec l’Ukraine, mais aussi avec la Moldavie, est "un signal clair d’espoir pour les citoyens de ces pays et pour notre continent".
Le chancelier allemand Olaf Scholz a de son côté salué "un signe fort de soutien à l’Ukraine qui offre une perspective" à ce pays en guerre depuis l’invasion russe du 24 février 2022. "L’Histoire est faite par ceux qui ne se fatiguent pas de se battre pour la liberté", a ajouté Volodymyr Zelensky.
Cette décision a été prise sans aucune opposition, puisque le Premier ministre hongrois Viktor Orban "n’était pas dans la salle quand le texte a été adopté, c’était convenu avec lui", a confié à la presse française un diplomate européen ayant requis l’anonymat.
Selon le Premier ministre irlandais Leo Varadkar, Viktor Orban a exprimé son point de vue. Il est en désaccord avec cette décision, mais il a décidé "de ne pas utiliser son pouvoir de veto".
Dans une vidéo publiée sur Facebook, le chef du gouvernement hongrois a tenu à préciser que son pays ne voulait pas "partager la responsabilité" de ce choix "insensé" des 26 autres Etats et "s’est donc abstenu".
> A lire aussi : Volodymyr Zelensky : "L’Ukraine fera partie de l’Union européenne"