Les Vingt-sept ont fini par trouver un compromis sur le plan de relance post-Covid qui a été débloqué, jeudi soir.
Au bout de trois semaines de blocage à cause notamment de la réticence de deux pays membres, dont la Hongrie et la Pologne, les Vingt-Sept ont trouvé un terrain d’entente et ont pu débloquer le plan de relance post-Covid. Il s’agit d’un plan de relance à hauteur de 1 800 milliards d’euros qui a été décidé au mois de juillet.
"Nous venons d’adopter un accord robuste sur le mécanisme à mettre en œuvre, dans le respect de l’État de droit,. L’Europe avance, unie, et porte ses valeurs", a réagi Emmanuel Macron après que le plan soit débloqué, rapporte Le Figaro.
> Plus d’info sur l’Union européenne.
> Sommet de l’UE : les 27 dirigeants parviennent à un accord sur un plan de relance "historique"
Le plan de relance post-Covid ne remettra pas en cause le nouveau mécanisme qui permet la suspension des versements des fonds européens aux États membres violant l’État de droit, appelé aussi "conditionnalité État de droit".
Pour rappel, les Européens ne pouvaient rien décider au sujet de ce plan depuis la mi-novembre à cause de la Hongrie et de la Pologne connues pour leur manque de respect concernant les principes de l’État de droit. Les deux pays qui redoutaient que la nouvelle conditionnalité ne se transforme en procès politique orchestré par la Commission.
"La bataille est terminée, on a donné quelques claques, nous avons défendu nos intérêts", a lancé le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, jeudi soir.
> Voir notre dossier sur l’Europe.
> Projet de budget de la France : inquiétude de l’Union Européenne