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La sanction ne se limitera pas au président de la Biélorussie, Alexander Loukachenko, mais sera étendue aux membres de sa famille et aux juges.
L’accord a été finalement trouvé. Les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne se sont mis d’accord, lundi 12 octobre, à Luxembourg pour sanctionner le président de la Biélorussie Alexander Loukachenko. Selon deux sources diplomatiques, cette démarche fait suite à la répression menée dans son pays. "Un accord politique a été trouvé pour élargir la liste des sanctions avec l’ajout du président Loukachenko", ont-ils déclaré sur le récit du journal Le Figaro. "Des membres de la famille du président et des juges seront également sanctionnés.", ont-ils ajouté. La décision fera l’objet d’une finalisation avant sa publication au Journal officiel de l’UE et son entrée en vigueur.
Les sanctions de l’UE ont déjà concerné 40 responsables du régime, dont le ministre de l’Intérieur biélorusse et son adjoint accusés d’être impliqués dans Biélorussie. Le nom du président Alexander Loukachenko ne se trouvait pas dans la liste pour qu’il accepte une médiation de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE). Les dirigeants européens voulaient également le forcer à mener des discussions avec l’opposition pour qu’une nouvelle élection présidentielle puisse être organisée. Le chef de la diplomatie allemande, Heiko Maas, a en effet dénoncé la poursuite de la violence du régime de Loukachenko et l’arrestation de manifestants pacifiques. A son avis, aucune amélioration n’a été observée dans le pays.
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