Censée être personnelle, une vidéo à caractère sexuel a fuité sur WhatsApp et a été visionnée par les employés de l’usine Iveco de San Fernando de Henares, près de Madrid, où travaillait cette jeune mère de famille.
Selon les informations relayées par Paris Match, le drame s’est produit en Espagne le 25 mai dernier.
Une sextape avait circulé au sein de l’établissement Iveco de San Fernando de Henares comptant 2 500 employés. La vidéo mettait en scène une ouvrière de 32 ans. Supportant difficilement la situation, elle a décidé de mettre fin à ses jours laissant un veuf et deux orphelins.
A la suite de ce drame, une enquête a été ouverte afin d’identifier le ou les diffuseurs de cette vidéo privée.
Pour le syndicat, l’entreprise est responsable face à son inaction. L’enseigne aurait été au courant que l’ouvrière subissait un harcèlement sexuel. Le représentant des ouvriers compte déposer une plainte de non dénonciation auprès de l’inspection du travail.
Suivant la loi espagnole, le diffuseur d’enregistrement audiovisuel non autorisé s’expose à une peine privative de liberté de 3 mois à 1 an si la divulgation porte atteinte à l’intimité de la personne.
Le comité d’entreprise a évoqué "la douleur et la consternation des salariés et dénoncé l’usage irresponsable des réseaux sociaux qui a des conséquences tragiques".
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