Cet avion de la compagnie Ryanair reliait Katowice (Pologne) à Athènes (Grèce). L’appareil a été escorté par deux avions de combat F-16, pourtant il ne s’agissait finalement que d’une fausse alerte.
Dimanche 22 janvier, une alerte à la bombe a été signalée sur un vol Ryanair - un Boeing 737 avec plus de 190 personnes à bord, reliant la Pologne à Athènes (Grèce). Le responsable des relations publiques à l’aéroport de Katowice a affirmé avoir reçu une alerte téléphonique alors que l’avion survolait la Slovaquie. "Nous avons contacté le contrôle aérien, qui a ensuite contacté les pilotes", a-t-il déclaré
Des avions de chasse grecs de type F-16 ont dû escorter l’appareil. Comme ce dernier entrait dans l’espace aérien grec, deux chasseurs-bombardiers l’ont intercepté. Par précaution, l’avion a été dérouté à l’approche d’Athènes pour survoler la mer. Le boeing a été accueilli dans un endroit isolé de l’aéroport peu avant 16 h GMT. Il s’est posé en urgence, mais sans encombre.
Comme le rapporte l’agence officielle grecque ANA, l’appareil a été inspecté par une équipe de déminage, mais aucun engin explosif n’a été trouvé à bord. La police grecque a annoncé dans un communiqué que la fouille des passagers et de l’avion "n’a abouti à la découverte de rien de suspect". Il s’agissait finalement d’une fausse alerte, selon les autorités grecques.