Après le décès d’un nourisson de nationalité anglaise dans un camp de réfugiés en Syrie, le prix Nobel de la paix, Kailash Satyarthi a appelé les gouvernements européens à protéger les enfants de leurs citoyens ayant combattu dans les rangs du groupe EI.
[Des militants des droits de l’homme ont critiqué le gouvernement britannique->https://www.linfo.re/monde/europe/royaume-uni-le-gouvernement-vivement-critique-apres-la-mort-d-un-bebe] après la mort du fils d’une jeune femme déchue de sa nationalité pour avoir rejoint l’[Etat islamique->https://www.linfo.re/tags/etat-islamique-131025?debut_art_mot=34] dans un camp situé dans le nord-est de la [Syrie->https://www.linfo.re/tags/syrie-408], la semaine dernière.
Pour [Kailash Satyarthi->https://www.linfo.re/monde/asie/653440-le-prix-nobel-de-la-paix-revient-a-la-pakistanaise-malala-et-a-l-indien-satyarthi], l’activiste indien, qui a remporté le prix Nobel de la paix en 2014, ces enfants ne sont "pas des djihadistes".
Lors d’un entretien avec l’AFP, lundi 11 mars, ce lauréat du prix Nobel a estimé que les enfants des djihadistes risquent d’être abusivement "exploités et manipulés" s’ils ne reçoivent pas "les soins et la protection appropriés, ainsi que l’amour, le respect et la reconnaissance" nécessaires "en tant qu’être humain". Ils sont certes "nés dans cette famille, mais ce n’est pas de leur faute", a ajouté Satyarthi, selon France 24. Il estime que le mieux serait de "les accueillir parmi nous".
Environ 3000 enfants de 43 nationalités se réfugient dans un camp au nord-est de la Syrie, qui a accueilli des personnes fuyant l’ultime poche de l’EI ces dernières semaines, selon les informations de l’Unicef. Certains pays, notamment la Russie, ont rapatrié des enfants et les ont placés chez des membres de leur proche ou dans des familles d’accueil. La France, la Belgique et la Grande-Bretagne se montrent réticentes, mais après la mort d’un bébé britannique en Syrie, les pressions en faveur du rapatriement se sont intensifiées.